Une réunion Générale en Rep Dom
- lescastelou
- 26 oct. 2015
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Un des temps forts de toute communauté de l’Arche est sa réunion générale ou réunion communautaire où tous les membres de la communauté se retrouvent pour s’échanger des nouvelles, célébrer des événements ou tout simplement apprendre à mieux se connaitre.
Après 7 années passées dans la communauté de la Merci, nous connaissions bien la version charentaise d’une réunion générale, hebdomadaire. Nous pouvons dire, tous les deux, que ce fut chaque semaine un moment de joie, de partage et de sentiment profond d’appartenir à une famille. Nous connaissions la version pleine de chants, d’instruments, de rituels et d’imprévus, de rires souvent, de pleurs parfois, de présentations de nombreux visiteurs, nouveaux assistants, nouvelles personnes accueillies….Un beau concentré de vie communautaire vécu chaque semaine pendant sept heureuses années !
Autre lieu, autres coutumes….ici, la réunion communautaire a lieu une fois par mois et se déroule dans notre salle communautaire qui est aussi devenue entre autres choses, le bureau d’Alix. Chacun y vient avec ses vêtements de fête ou du moins, plus apprêté que d’ordinaire. Les assistantes ont ce jour-là, les cheveux particulièrement lissés et les ongles parfaitement peints. Nous formons un grand cercle et les festivités commencent, comme toute
réunion, par une prière. Vient ensuite « una dynamica » : une sorte d’animation ou de jeu préparé par un assistant et dont les consignes nous laissent parfois sans voix…ex : exprimer son ressenti avec un bruit d’animal ??!!! De nature très expressive et ayant un goût prononcé pour parler en public, les dominicains ne se font pas prier pour participer à la dynamique et nous n’avons pas d’autre option que de les suivre (« perplexe avec un cri de cochon, qu’est-ce que ça donne ? »). S’en suit quelques chants, danses (la fameuse bachata !), échanges de nouvelles des 2 foyers et de l’atelier puis une traditionnelle « merienda » (goûter) vivement attendue par tous.
Malgré les différences de formes, nous retrouvons bien sûr le désir de vivre un temps gratuit ensemble et de renforcer le sentiment d’identité de cette communauté, qui malgré ses 31 ans de vie, peine parfois à savoir ce qu’elle est et qu’elle est sa mission.
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